Chorale d'auteurs

Invité pour le Salon du Livre de Pamiers
Les auteurs sont conviés avec un de leurs ouvrages pour une lecture chorale.
www.youtube.com/watch
"Se placer"
Projection vidéo, 10 chaises, public.
Traverse vidéo, "Histoire(s), vendredi 15 mars, cour du centre culturel Bellegarde, Toulouse

Cette performance "par procuration" consiste en la projection d'un film dont le personnage demande au public de se placer dans un cadre correspondant à la frontalité de la projection. Le public se soumet aux injonctions de mise en place d'un dispositif du regard et de l'écoute(le cinéma, la vidéo,le spectacle, la performance). Le réalisme de l'adresse au public, le personnage  à échelle 1 et la projection créent une ambiguïté, une incertitude dans le rôle et la place de chacun. Cette performance met en jeu le spectateur et le spectacle, la place du corps de l'artiste et celle du corps individuel et collectif du public. Elle interroge le rituel spectaculaire au cours duquel le voyeur guette la chute du trapéziste, la chair humiliée, abimée, abîmée, une symbiotique communion ou une transcendance poétique, met en jeu le principe même de performance. Le public ici est joué.


Réparer la croix

Traverse vidéo 2013, "Histoire(s)"

Il manquait une led. J'en replacais une à l'endroit du manque. Soigner, panser le signe du soin.



Lecture n°4
Echo et Narcisse
Extrait des "Métamorphoses d'Ovide" sur le thème musical de "La nuit je mens" de Alain Baschung. Avec Stéphane Barascud, guitare.
Grotte du jardin.
Parcours de lectures, Printemps des Poètes 2013 "La voix du Poème", invité par la Médiathèque de Pamiers, 09


Lecture n°5
Lecture d'un extrait du livre de Job dans la bible de Jérusalem aux éditions Serf.
Parcours de lectures, Printemps des Poètes 2013 "La voix du Poème", invité par la Médiathèque de Pamiers, 09.
Avec Stéphane Barascud, Guitare, cloître du couvent des Ursulines.
http://www.youtube.com/watch?v=CAa7atiCg1I&feature=youtu.be


Lecture n°3
La dame blanche
Parcours de lectures, Printemps des Poètes 2013 "La voix du Poème", invité par la Médiathèque de Pamiers, 09



Lecture n°1
Ombrer les boutures
Parcours de lectures, Printemps des Poètes 2013 "La voix du Poème", invité par la Médiathèque de Pamiers, 09


"Le labyrinthe"
 
D'après le labyrinthe créé par l'architecte Klára Szilágyi, arboretum de l'abbaye de Pannonhalma, Hongrie
Performance réalisée le 25 et 26 août 2012 à l'issue d'une résidence pour Parkinprogress.

Courir dans le labyrinthe le plus vite possible, atteindre le centre et revenir sans me perdre, sans tomber, sans glisser, en respectant scrupuleusement le chemin.
Course nécessaire, volontaire ou déterminée, vers un but, sortie ou entrée, selon que l’on soit croyant ou pas. Un retour au sport comme pure pratique rituelle.
J’essaie à nouveau d’éprouver le rassemblement en détournant l’objet rituel, le sérieux du rituel de dépassement de soi et en convoquant la vanité du sportif. Clown et héros à la fois.



Vidéos de performances avec Akos Binzberger
moine de l'abbaye de Pannonhalma, Hongrie, août 2012.
Il s’agit, comme lors des lectures avec contraintes que j’ai pu déjà proposer par ailleurs, d’une relation duelle autour de la parole, du souffle et de la lecture. Ces performances sont aussi une fois de plus un dialogue intérieur entre fascination et rejet du religieux, de sa capacité à séduire, à rassembler et à transfigurer.

« Lire la bible »


"Le duo"


« Don pneumatique »


Pour « L’appel de Pannonhalma », je me sers de la stridence du larsen d’un mégaphone ajouté à l’écho d’une chapelle pour en jouer comme d’un instrument de musique, transposant dans un lieu de culte un outil de rassemblement qui lui est plutôt antinomique
"L'appel de Pannonhalma", improvisation au mégaphone à la Our Lady Chapel.
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Parkinprogress, Hongrie 2012

.

Vdéos d'actions:

"Landscapes", dessins sur le chemin de l'arboretum


"Les petites réparations"

"Cartels"



 
S'habiller avec Le Monde

En ouverture du Week-End de l'Art Contemporain, le 20 mars.
Musée Les Abattoirs, Toulouse
Dans le cadre de la résidence Tandem-Hyperliens à Pouvourville avec Lieu Commun.
Défilé/lecture avec des habitants de Pouvourville et diverses contributions, Arthur Avellano, designer, Sylvain Auburgan, artiste, ...


Anne et Carl Hurtin, Cauterets, 1968.

L'origine du chantier

Fiscal, Espagne, 2011
Construction d'un paysage
100m3 de terre, tractopelle, outils de jardinage, semences, 20x20.

A Fiscal où un nombre incroyable de travaux modifient le paysage, “l’origine du chantier” prend tout son sens. Sur cette parcelle en friche que la commune m’a alloué, j’ai fabriqué un paysage qui s’harmonise avec les reliefs de moyenne montagne alentour. La référence formelle à l’origine du monde de Courbet, questionne l’origine de l’activité humaine. Il nous suffit, comme la tique de Gilles Deleuze, de très peu d’affects, mais une métamorphose par stratifications et recouvrements nous fait créer un monde d’une complexité sans fin. Le site proposé par la mairie en périphérie du village proche d'un lotissement ramenait cette proposition à un simple aménagement paysagé, voire à un simple dépot de terre en attente sur lequel on pouvait, une fois l'herbe repoussée venir jouer ou s'asseoir. La référence à l'origine du monde, s'éffacait alors devant le recouvrement par le réel.

Vidéo de l'Origine du chantier



Résidence Tandem-Hyperliens

Depuis septembre 2013 en résidence à Pouvourville pour le projet Tandem-Hyperliens avec Lieu Commun et le comité de quartier.
Les photos suivantes ont servi de documentation pour la fiction "L'histoire du cheval d'or" ou "Le trésor de Pouvourville". A partir d'une vague et lointaine légende j'ai créé une fiction qui s'appuie sur des faits historiques et sur l'histoire locale, sous la forme d'une enquète journalistique. Je fabrique pour cela de fausses preuves avec de vrais objets.
Pouvourville est à la fois un hameau ancien et un quartier nouveau avec ses pavillons et ses immeubles. Il n'y a pas de centre de village, ni de commerce dans la rue principale. Et pour autant l'histoire du territoire est d'une richesse insoupçonnée. Avec cette légende que je veux éclairer, il me semble pouvoir recréer et partager un bien immatériel commun. Faire parler le territoire et le représenter.


Manuscrit d'une transaction notariale du 18ième siècle mentionnant le Cheval d'Or créé par Anne Sacramento professeur de calligraphie à Pouvourville.


Extrait de la vidéo de la Promenade historique détournée vers l'histoire du Cheval d'Or avec les historiens Pierre Gayraud, François Grémy et l'archéologue Sophie Souville, tous habitants du quartier.



Manifestation d'un collectif d'habitants contre les fouilles lors du cross Trail Métropole au poste de pointage de la maison de quartier.


Trous et tas. Plusieurs sites fouillés sauvagement dans le quartier de Pouvourville en relation avec les lieux cités dans la fiction.

Extrait du cinquième article de décembre 2013 et janvier 2014:
« La police a su intervenir rapidement lors des premières fouilles sauvages et aussi lors de la manifestation pendant le cross du dimanche 1er décembre, mais là ils n’ont rien vu venir ! » Nous raconte un habitant (voir les articles précédents). Un autre nous dit avoir été abasourdis lorsqu’en faisant son jogging matinal, il a vu ces trous dans le stade. Un autre nous rejoint pour nous demander si nous avions vu les autres trous, près du sentier de randonnée sur le plateau du Cluzel, sur des terrains privés ou non loin de l’aire de jeu, Chemin de Narrade… .
Entre effarement, amusement et colère, les habitants de Pouvourville ont constaté ces dernières semaines, des excavations un peu partout dans le quartier de Pouvourville. Nous en avions déjà vu quelques-uns apparaitre au moment où nous écrivions notre dernier article. Evidemment, on peut rapprocher ces trous de l’histoire racontée lors de la ballade historique du 22 septembre 2013. En effet la famille Ozenne, bien connue à Toulouse, ayant racheté la propriété de la famille de Sambucy en 1894, avait fait creuser systématiquement des centaines de trous d’environ 1,50m de diamètre sur le terrain récemment acquis, cherchant, mais sans doute vainement, ce trésor dont tout le monde parle et depuis si longtemps. Puis après de longs mois de recherches infructueuses, avaient cédé le terrain complétement troué à Jules Bouteiller, proviseur des Lycées de Toulouse pour en faire un parc de jeux et de promenade. Ce terrain de jeu inespéré pour les enfants d’alors est devenu par la suite le lieu de construction du Lycée Bellevue. Prenant le dicton à la lettre « Si on fouille c’est qu’il y a quelque chose à trouver » et exemple sur la famille Ozenne, tous les habitants propriétaires de la moindre parcelle de terre avaient creusé, labouré et retourné leurs terres dans l’espoir de trouver l’or tant convoité. Une sorte de frénésie, de compulsion du déterrement d’un hypothétique trésor ! Mais tout le monde ici considère qu’aller creuser dans le stade, c’est en faire tout de même un peu trop.



A Media
Festival de formes courtes 18 juin 2011
Alter&Nativa, Laspuna, Aragon, Espagne

Performance "L'arroseur"
arroseur_a_media.jpg

"Messe pour Champion"

Le vendredi 5 Novembre 2010, à 19h, célébration de la "Messe pour Champion", en l'église du Mas d'Azil, dans le cadre de l'exposition "Pyrénées: Art et Ecologie au XXI ième siècle".

En 2009, en préambule à la résidence "Pyrénées: Art et Ecologie au XXI ième siècle" au Centre Art et Nature de Farrera en Catalogne, des scientifiques nous faisaient découvrir quelques traces de "l'empreinte écologique" de l'homme dans les Pyrénées. Nous avons visité des sites comportant des traces de différents stades de l'industrialisation, jusqu'a l'abandon de sites autrefois exploités, cultivés, des paysages ayant vécu des renaissances multiples au fil des siècles. La consommation de masse a entrainé une augmentation exponentielle des impacts divers sur la nature et l'histoire naissante du monde contemporain nous apprend chaque jour de nouveaux drames écologiques.
Dans la petite ville du Comminges au pieds des Pyrénées près de laquelle je vis, un charcutier-traiteur depuis 5 générations avait ouvert un deuxième commerce, une petite surface d'alimentation générale. Puis il a fait construire en périphérie immédiate du village une moyenne surface franchisée à l'enseigne de Champion. Puis il a vendu son Champion car il n'avait pas de descendance interressée. Puis Champion s'est agrandi en Hyper Champion. Puis Hyper Champion a été avalé par Carrefour l'été 2009.
"Messe pour Champion" est un dialogue à l'intérieur de mes pratiques artistiques, croisant mon intérèt pour le principe d'échange, de rituel et mon travail critique d'une hyper consommation aliénante.

Messe pour Champion, église du Mas d'Azil, novembre 2010, durée 10mn



Diffusion au centre multimédia et au cinéma du Mas d'Azil de 6 vidéo d'actions dans le paysage conçues lors de ma résidence à Farrera en octobre 2009:

-"Laver les rochers"
-"Tailler le paysage"
-"Dater un relief"
-"Percussion sur patrimoine avec fragments d'ardoise locale"
-"L'attaque du Sprinkler"
-"Eho!"
et projection du Power Point Poèm "Superflux et Superflu" dans le village

L'appel

extraits

Improvisation d'après un appel à la prière.
Stéphane Barascud: Guitare
Carl Hurtin: Chant
Cette performance a eu lieu lors du vernissage de "Champ ouvert/Tragédie des communs" le 27 mai 2010




"Composition pour Chorale et TGV"

Action réalisée avec le public lors du Parcours philotopique réalisé en cours de résidence à la Maison Salvan
à l'occasion de Traverse vidéo en mars 2010 à Labège, 31.


Il s'agissait d’accompagner le passage d'un TGV.
Des choristes, accompagnés du public, décrivirent le passage d'un TGV en essayant de chanter avec lui les paroles suivantes : « il arrive » puis « il passe » et enfin « il est passé ».



"L'appel à leds", el pueblo, karaoké de rue

Action réalisée avec le public lors du Parcours philotopique réalisé en cours de résidence à la Maison Salvan
à l'occasion de Traverse vidéo en mars 2010 à Labège, 31.

« L’appel à leds » fonctionnait comme un Karaoké de rue à partir du texte d’une signalétique lumineuse à leds. Cette signalétique lumineuse se trouve dans une zone urbaine qui va connaitre dans les prochaines années des aménagements majeurs en termes de communication. Des chants révolutionnaires russe, italien et espagnol connus de tous s'affichaient sur le panneau lumineux. Trois personnes du village d’origine russe, espagnole et italienne avaient accepté de chanter avant que le public ne reprenne en cœur. Au-delà des contextes politiques et historiques dans lesquels s'inscrivirent ces chants, c’est du rassemblement dont-il était question.



"Le carillon"

Action réalisée lors du Parcours philotopique réalisé en cours de résidence à la Maison Salvan
à l'occasion de Traverse vidéo en mars 2010 à Labège, 31.

Pour « Le carillon », j'ai sonné les cloches de l’église du village manuellement, comme un appel. L’église et la Maison Salvan étaient alors en travaux, la programmation des cloches hors service depuis plusieurs semaines. Le culte et la culture en sommeil, en suspend. Cette intervention arrive dans cette situation, alors que, en résidence dans le village je devenais très sensible à l’absence de certains sons (cloches) et à la présence de bruits (travaux).


A l'invitation du Pavillon Blanc

A l'occasion du Festival International d'Art de Toulouse (ancien Printemps de septembre)

PMU (Petite Marche Urbaine)

Sous la forme du "Rallye" mais sous contraintes.
Performances avec le public ...

Mur d'expression libre


"Le rat et l'huître"

Action réalisée avec le public lors du Parcours philotopique réalisé en cours de résidence à la Maison Salvan
à l'occasion de Traverse vidéo en mars 2010 à Labège, 31.

Pour « Le rat et l’huitre », le public, muni d'appareils photographiques, fut invité à se disposer en fil indienne. A partir d’un point de vue (celui du premier photographe), chaque participant prit la photo du paysage qui lui faisait face incluant le paysage photographié par la personne qui le précédait. Le titre de cette fable renvoie à la position de l'homme lorsqu'il regarde la nature, le paysage autour de lui, l'objectivité de son regard et le rôle qu'il se donne.



 

Extraits d'extraits
Maison Salvan, résidence, 2010
Réalisées avec des habitants d'après le choix personnel d'une lecture, j'ai mis en place un dispositif assez froid, médical, du type laboratoire pour ectraire la buée provoquée par leur soufle sur une vitre froide. La buée est maintenant contenues sous forme de goutelettes dans de petites bouteilles nommées du titre lu et de celui de la performance.



(Annulation de la performance)
"Steve"
au Petit Salon de l'Art Contemporain du bbb, Toulouse 

Je propose une action dont le principe est l’animation du Petit salon de l’art contemporain du bbb, centre d’art qui à l’occasion des fêtes de fin d’année accueille des artistes exposants qui vendent à leur profit des multiples et des œuvres originales dont ils sont les producteurs.
Il s’agit de l’intervention de Steve, un animateur professionnel de centre commercial, surfaces de ventes et salons, dont l’activité est habituellement d’animer des lieux de la grande distribution. Son comportement sera identique à celui qu’il a habituellement dans les surfaces de vente. Il devra enjoindre les clients, les visiteurs, le public à acheter les œuvres et multiples proposés. Son action sera la dynamisation des ventes par une présentation la « meilleure possible ». Le décalage subtil ou pas entre un discours vantant les qualités d’un produit de grande consommation et une production artistique sera une des qualités de la performance. La culture de l’animateur, ses habitudes de travail, de langage, son professionnalisme, autant de qualités déplacées d’un contexte à l’autre, déterritorialisées, dépaysées, seront une autre des qualités de la performance.

Cliquez sur l'mage pour visiter le site de Steve
steve_fond.jpg
Cliquez sur l'image pour visiter le site de Steve
Messe pour Champion

Première version
Réalisée en l'église de Farrera en octobre 2009 lors de ma résidence.



"Performances" AFIAC / Café
(Traversé par la piscine)
2 novembre 21 h au café de Fiac (81)



"Traversé par la piscine", installation. Motopompe, tuyaux d'arrosage, tuyau transparent, socle.
La piscine municipale se situe à 50 m du café dans lequel se déroule les performances. Un circuit d'eau est activé par une pompe. Le tuyau passe dans le café puis revient à la piscine. Sur un socle dans le café, un tube transparent permet de voir passer l'eau de la piscine.
 
 

Performances:
"Réparer de l’inframince avec l’art médecine ".
Lecture réalisée à l’Afiac café performance en octobre 2012.
Avec les livres de Thierry Davila et Maurice Fréchuret « L’art médecine » livre-catalogue de l’exposition du même nom, Réunion des Musées Nationaux, 1999, Seuil et Thierry Davila « de l’inframince », édition du regard, 2010.
En 1999 Thierry Davila et Maurice Fréchuret étaient les commissaires de « L’art médecine », une exposition au Musée Picasso d’Antibes. Ils écrivirent les textes du livre-catalogue de l’exposition.
En 2010, Thierry Davila écrivit « de l’inframince ». Dans ce livre je relevais à la première lecture des fautes d’orthographe. Je décidais de réparer ces manques dus à une relecture lacunaire et de le faire sous forme de performance.
J’ai choisi de corriger, dans un texte sur Max Neuhaus, un article écrit au masculin alors qu’il devrait être au féminin. L’article « un » dans la phrase « […], un souci aussi très lié à un(.) approche phénoménologique de son domaine de création. » issue du paragraphe « L’imperceptibilité : le résultat d’une construction », par un « e » prélevé à « médecin(e) », p.61, dans l’article « l’art de guérir ». Cette lecture produite dans une mise en scène inspirée de l’opération chirurgicale.
S’en est suivi deux rebonds. Lorsque je découpais le « e » au scalpel, il apparaissait alors, par la fenêtre crée par le prélèvement de papier, le « e » de « dichotomie célèbre » situé à même hauteur deux pages plus loin et un vide avant « l’exercice du regard » au dos de la page.
 


"Cruciphonie"
Lecture contrainte pour 4 lecteurs à partir d'un texte écrit pour le dispositif en 4 versions écrites avec strictement les mêmes mots mais dans un ordre différent.
La croix comme une confluence, la croisée des souffles
La voix au centre était le verbe multiple
Chaque parole est la souffrance du membre creux
La rencontre est un vide après le verbe crucifié



"Saccage de ritournelles"
Des refrains et ritournelles juxtaposées pour tenter une harmonisation, un ensemble qui devient très vite une cacophonie assez agressive. Chacun porte en lui la capacité de se bercer d'une petite ritournelle pour se sauver d'une peur ou d'une angoisse. Peux-t-on imaginer un rituel collectif avec un mix de ritournelles qui soit efficient pour le groupe ?



"La bonne distance"
Le larsen maintes fois utilisé pour sa stridence est joué ici comme un instrument, improvisé à partir du corps qui danse maladroitement en essayant différentes distances avec l'ampli, avec le public...





http://www.afiac.org/accueil

"Marie Madeleine", pour ail, oignon et 12 choristes

Présenté en 2009 à la Chapelle des Carmélites à Toulouse à l'occasion du Festival Traverse Vidéo et filmé en studio aux Lycée des Arènes en 2010. Cette dernière version a été présentée au terme du Parcours philotopique à Labège dans le cadre de ma résidence à la Maison Salvan et de Traverse vidéo 2010.



« L’attaque du Sprinkler »
Action réalisée lors de la résidence « Art et écologie »
Centre Art i Nature de Farrera, Catalogne, 2009

Présentée avec 5 autres vidéos d'actions à Ars Santa Monica, Barcelone, du 30 mars au 10 avril 2011
 
La référence au « Don Quichotte » de Cervantès est explicite. Le paysage est vraiment construit par l’homme et une agriculture qui survit en montagne. Ce que l’on voit du paysage est une vraie histoire culturelle. On peut analyser, sonder, évaluer avec les outils scientifiques et sociologique toutes les sédimentations culturelles et naturelles. L’homme est réellement lié au paysage par une maitrise associée à une dépendance. Alors se battre contre un Sprinkler c’est un acte poétique, c’est de la littérature.


Parcours philotopique
Les petites réparations

Qartier de la Reynerie,Toulouse
Novela 2012
"A l’invitation de Catherine Beauville, historienne de l‘art, Carl Hurtin propose un « parcours philotopique » axé sur des petites réparations et interventions rituelles. Le discours savant de l’historienne rencontre ici le regard à la fois bienveillant, poétique et critique de l’artiste. Catherine Beauville connait le quartier pour y être née et le vivre au quotidien, pour l’avoir étudié. Carl Hurtin le découvre avec l’empathie contextuelle qu’on lui connait déjà. Les interventions de Carl Hurtin et la parole de l’historienne et habitante du quartier qu’est Catherine Beauville sont complémentaires dans leur attachement à ouvrir l’œil et l’esprit du visiteur sur un quartier plein de qualités humaines et architecturales.
Pendant ce parcours, Catherine Beauville décrira le quartier, le contexte de sa construction et son histoire qui reste pour beaucoup ignorée et Carl Hurtin interviendra par des actions et des performances avec la participation du public et des élèves de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture."

"La valise", bois, miroir, poignée

Photographie: Laetitia Chavernac

Photographie: Laetitia Chavernac
« Le silence est un chant inouï »
Action filmée et photographiée, Santa Eulàlia d'Alendo, Catalogne, 2009.
Résidence art et écologie, Centre art i natura, Farrera, Catalogne.
 
En 2006 lors d’une résidence « Art Contemporain/Art Vocal » j’ai présenté lors d’un concert des chorales Franco-allemandes de Toulouse et de Köln, des compositions ou poèmes visuels. « Le silence est un chant inouï » était la composition visuelle en préambule du concert. La cathédrale dans laquelle avait lieu le concert allait bientôt s’emplir des chants de 125 choristes. C’était en sorte de contrepoint que je proposais cette première composition. Lors de ma résidence à Farrera, j’ai été fasciné par le silence de la montagne encore plus clair à l’intérieur de cette magnifique chapelle de Santa Eulàlia. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu rendre une sorte d’hommage au silence et au recueillement que la religion phagocyte littéralement.

« Laver les rochers »
Action réalisée lors de la résidence « Art et écologie »
Centre Art i Nature de Farrera, Catalogne, 2009
 
« Laver les rochers » est une opération délicate, douce et attentive, mais qui ne sert à rien. C’était peut-être un prétexte à montrer des morceaux de paysage. Peut-être est-ce là une métaphore de ce qu’il nous reste à faire maintenant que nous avons tout salit.

La valise
Parcours philotopique, la Novela, 2012.
Valise couverte de miroir. Cette valise a suivi le parcours s'arêtant à chaque intervention dans le paysage. Elle offrait alors une image différente, un angle de vue, à la fois créant un vide et un nouveau paysage.


Petites réparations

Réparer le carrelage de la station du métro Bellefontaine
La Novela, Toulouse, 2012


Son THX pour un panorama
Ce son, que tout le monde connait comme norme d'une haute qualité sonore, annonce l'image grand angle, la fiction qui exacerbe les sentiments et dans laquelle on se projette, le grand spectacle, le monde fantasmé.
Je le propose ici chanté, de manière improvisée, par le public, pour rendre une sorte d'hommage à la vue depuis le lac de la Reynerie sur le quartier du Mirail.



Petite réparation, passage piétons
Entre deux territoires du quartier un passage piéton marque un lien et dans ce lien il y a une rupture. Je propose de combler cette disjonction.
Sachant que d'un côté se trouvent les villas avec parcs des patrons du site industriel où travaillaient beaucoup d'habitants des tours situées de l'autre côté.

    

Vidéo de la performance


Porter le quartier

La Novela, Toulouse, 2012
Edition de 5 Tshirts avec le plan du quartier. Technique d'impression appelée sublimation.


« Dater un relief »
Action réalisée lors de la résidence « Art et écologie »
Centre Art i Nature de Farrera, Catalogne, 2009
 
Sur la plupart des bâtiments anciens existe encore la pierre sur laquelle le propriétaire a fait graver la date de construction. Ici un jeu sur le verbe dater qui est l’étude géologique d’un relief et l’acte d’inscrire une date, pose la question de la place de l’homme face à la nature. Lorsqu’en art un artiste signe un objet, il le fait sien, comme pour les « ready-made », le scientifique, à la proue de l’humanité, ne fait pas autre chose. Au-delà de la nécessité de comprendre le monde, la taxinomie est une appropriation du patrimoine écologique. On peut aller jusqu'à dire qu’un objet n’existe pas tant qu’il n’a pas été nommé. A la fois, le scandale qu’est devenu la signature de Thompson sur la colonne de Pompée sous la plume de Flaubert, montre la vanité, voire la bêtise d’une signature, mais là, il s’agissait de sur-signer un objet culturel. Dater, en gravant, une paroi rocheuse, n’est pas si différent en soi que de dater à partir d’une étude géologique et la taxinomie n’est pas loin, ni moins vaniteuse que la fabrication d’un ready-made. Cette action est peut-être celle qui formalise le mieux le pont sémantique entre l’art et la science, dans sa nécessité et sa vanité.
« Tailler dans le paysage »
Action réalisée lors de la résidence « Art et écologie »
Centre Art i Nature de Farrera, Catalogne, 2009

« Percussions sur patrimoine »
Action réalisée lors de la résidence « Art et écologie »
Centre Art i Nature de Farrera, Catalogne, 2009
 
Faire feu de tout bois, faire musique de toute chose, à la fois action critique et sommes de questions. L’action humaine nait dans une contradiction systématique. Le respect d’une morale, d’un pacte, des lois, d’une éthique, d’un «vivre ensemble » et le besoin vital d’action, de production, de reproduction, de conquête, de pouvoir. La musique, il me semble se retrouve comme rituel au centre de ces contradictions. Outils d’expression vitale, quasi animale, chant du prédateur et supplique de la victime, parade de séduction, cri ou construction sur-élaborée des grandes architectures musicales classiques ou contemporaines. Il en va de même pour la nature, l’homme pris entre le vivre ensemble,  la construction d’un monde meilleur et le besoin de conquête et d’asservissement de son environnement. L’homme au centre de ces tensions, et ses actions comme des musiques entre cri primal et grandiloquentes compositions.
Casser le silex pour en faire le premier outil, frapper sur la terre pour communiquer, signifier son existence et, le temps d’une musique se retrouver face à un édifice religieux comme construction idéologique castratrice et totalitaire mais qui n’en est pas moins beau.


"La ritournelle cosmique"

Composition pour Gilles Deleuze et "Minnewanka" de R. Murray Schafer en collaboration avec la chorale Chanteval sous la direction de Nicolas Husser.
Performance réalisée le 31 mai 2009 dans le cadre "e pur se muove" La Maetllé, Stosswhir, Haut Rhin.


Extraits



Nicolas Husser m'a proposé ce chant, composition contemporaine pour chorale sur le thème de l'eau. J'ai découpé puis remodelé la partition pour y insérer la parole de Gilles Deleuze qui parfois est chantée par le choeur.


Slogans

Omnibus, Tarbes, 2009

Lecture avec mégaphone de slogans publicitaires sur chant révolutionnaire
 
    Slogans,
 
 
        Gagner le cœur du monde.
        Faire du ciel le plus bel endroit de la terre
Haribo, c'est beau la vie pour les grands et les petits
Parce que le monde bouge
Ça coule de source
Parce que je le vaux bien
L'imagination dans le bon sens
Twix, deux doigts coupent faim
Vous ne viendrez plus chez nous par hasard
Enjoy Coca-Cola
Forever sports
U, U, U, les nouveaux commerçants
Pour une nouvelle, c'est une bonne nouvelle
Le pays où la vie est moins chère
La mode à petit prix
A quoi ça sert d'imaginer des vêtements si on ne peut rien faire dedans
Think different
Mars, et ça repart
A ne pas confondre avec une voiture
Venez vivre la magie
Jusqu'où irons-nous pour vous
Laissez parler vos émotions
Il faut secouer, sinon la pulpe elle reste en bas
Assurément humain
Nous, c'est le goût
On remet ça
Nous ne sommes pas populaires sans raisons
Elle a tout d'une grande
Jouez avec vos émotions
La technologie en action
En cas de soif, appelez Orangina
La passion nous anime
Vivez la vie en couleurs
Donner au monde l'énergie d'être meilleur
Nous vous devons plus que la lumière
Le poids des mots, le choc des photos
La banque à qui parler
Le futur, vous l'aimez comment
Des idées de génie
Faites pousser vos idées
Ce que l'avenir vous promet, La Poste vous l'apporte
Difficile de battre un champion
Lavez sans délaver
On a tous à y gagner
Partenaire du bonheur
Plus t'en mets, plus t'en as!
Chaque jour passé sans fumer est une victoire sur le tabac
La victoire est en nous
On y va pour gagner
Déclaré source de jeunesse par votre corps.
Il est fou Afflelou, il est fou !
Qui sème les fleurs, récolte la tendresse
Mars, et ça repart!
Nous vous devons plus que la lumière - Donner au monde l'énergie d'être meilleur
Douceur émotion passion
De la matière grise dans vos couleurs
L'eau à l'état sauvage
La plus chaude des boissons froides
Par amour du gout
A fond la forme.
A chaque métier son Fiat -
Cette sensation s'appelle Coke
Toujours Coca-Cola
Seul un Coca-cola fait l'effet d'un Coca-cola
Vu à la télé
On se lève tous pour Danette
Les matériaux pour construire le monde
A qui le tour
Renforce vos défenses naturelles.
Just do it.
Deviens ce que tu es
C'est tout ce que j'aime.
Prenez le temps d'allez vite
Roule à l'optimisme 
A vous d'inventer la vie qui va avec 
Avec carrefour, je positive
La vie, la vraie
On est là pour ça
Vous n'imaginez pas tout ce que Citroën peut faire pour vous
Chez Casto, y'a tout ce qu'il faut
Il faudrait être folle pour dépenser plus
Le contrat de confiance
360 secondes de bonheur
N'imitez pas, innovez
Renforce vos défenses naturelles.
Opération anti-rhume  
C'est tellement mieux d'être une fille
 


Omnibus, Tarbes, 2009
"l'élan des surfaces"
Troisième version

Lecture et percussion sur Caddie, extraits.



 
    Composition pour philosophes et trompes de chasse, 2005
 
 
L'Unité Mobile de Parc et Jardin est une invitation sans fard à une utilisation libre de l'espace public, mais aussi un rendez-vous à des invitations performatives. Carl Hurtin propose ici, à la fois un nouvel espace dans la ville, une proposition personnelle d'activation de ce nouveau lieu de production et aussi l'invitation à d’autres artistes à l'activer à leur tour.
La performance qu'il propose sur l’UMPJ est une composition jouée en live, mix d’enregistrements de la parole de philosophes contemporains (Deleuze, Foucault…) et d’un concert d'une dizaine de sonneurs de trompe de chasse dans leur tenue d'apparat et une lecture en duo avec Amina Hafsi.
La gravité, la dramaturgie et la dimension codifiée et presque martiale du concert de cor ne fait que rehausser une certaine acuité de la parole des philosophes. Il est autant question de complémentarité que de contraste, la tenue verte sur la benne rouge, la parole musicale de philosophes en représentation enchâssée dans la monture cuivrée des instruments.
L’UMPJ est posée sur un trottoir ou une place à proximité de lieux d’exposition. Elle est constituée d’une benne remplie de terre végétale, semée de gazon et plantée d’un ou plusieurs arbres. Cette
unité de parc et jardin devient une extension des lieux d’exposition. Au même titre qu’un parc ou un jardin, on peut y organiser des rencontres, un vernissage, une performance. La pelouse surélevée peut devenir une scène pour un concert, on peut s’y allonger pour une sieste et y dormir à la belle étoile.
Ce travail fait partie d’une recherche de principes d’autonomisation et de débordements anarchiques et poétiques qui déplacent l’intérêt des individus de la consommation vers la production.
Pour le Forum de l'image 2005 l’UMPJ sera placée en centre ville de Toulouse, Place de la Bourse durant la semaine du 19 Mai au 26 Mai, avec un temps fort le samedi 21 Mai où sur cette idée de parc, se succéderont concerts et lectures.

AlaPlage
Communiqué de presse
 
Composition pour philosophes et trompes de chasse, extraits
Cette vidéo est un montage entre la captation, le son de la performance et la composition réalisée en studio.


 
Avec les voix de Georges Canguilhem, Michel Foucault, Gilles Deleuze et le Rallye Trompes du Comminges
Lecture pour lunettes de bouche double

Amina Hafsi lit Ôde de Antar ben chaadad
Carl Hurtin lit le Cantique des cantiques
Les deux textes sont ambivalents. Ils peuvent être lu et compris différemment bien que sans ambiguité chargés d'érotisme.



Porte voix,action, 2007




Action plage de Royan. Retournant le sens de la manche à air, elle devient porte voix.



Collaboration avec Daniel Buren pour sa performance au Théatre Garonne le 11 octobre 2008.

buren.jpg Le mur avant intervention

Il s'agit de coller des lais de papier rayé de couleur sur une grille de papier rayé noir et blanc sous la direction de Daniel Buren. Cinq acteurs sont sur scène. Puis de déchirer selon nos envies pour créer des agencements de couleurs dans les rayures, par manque, étirement, soustraction...Réitérer des gestes historiques du rapport à la surface, à l'image (1967, premiers collages sauvages de rayures dans l'espace public par Daniel Buren). Se réapproprier l'espace par impactage de motifs répétés (Buren, Mosset, Parmentier, Toroni), pour redéfinir une architecture, re-voir l'espace.

Site de Daniel Buren
http://www.danielburen.com

Daniel Buren au Lait à Albi
http://www.centredartlelait.com/spip.php?article208


"Accident de caddie"
 
Ce travail est la suite d’une série d’études de transformation du caddie en outil de production individuel en tant qu’appartenant à l’individu au moment où il s’en saisit.
Ici, il est pour moi un objet révolutionnaire, un outil critique.
Cet aspect de mon travail est l’autre face de mon engagement pour la création d’espaces humains de production (Unités Mobiles de Parc et Jardin, performances partagées…)
 
Les deux c de accident et les deux d de caddie sont faits pour s’entendre. Entendons les donc. La répétition des consonnes comme une première hésitation, un accroc, un bégaiement, un trébuchement.
Comme le soumet à la pensée Paul Virilio, toute création humaine comprend son potentiel de danger, le caddie n’en parait pourtant pas doté. Machines, mécaniques et toutes démiurgies terrestre, doivent être pensées dans leurs finitudes, évaluées dans leurs entropies. Je propose, en mettant en scène la décomposition du mouvement de la chute d’un caddie, que cet outil de la consommation de masse n’y échappe pas. Cette étude phénoménologique, constitue une entrée formelle pour une énième mais encore possible critique de l’aliénation au système marchand.
« Toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de production s’annonce comme une immense accumulation de caddies », Marx, Debord…
Le spectacle merveilleux à portée des désirs, la fête infinie baignée des lumières du Noël continu, le caddie en est le tapis volant et le miroir magique, le carrosse, le traîneau, le véhicule parfait.
Si pour Virilio les technosciences sont arrogantes jusqu’au délire, la société de consommation et leurs distributeurs inféodés le sont aussi. Nous sommes consommateurs jouissants et pervertis du délire du monde.
Penser l’impensable, calculer l’improbable, inventer la fin ou la décider, l’accident serait ce qui nous resterait de volonté productrice, de liberté d’agir.

Performance :
Vielle à roue : Mathieu Blanc
Basse : Guillaume Besson
Percussions : Denis Minier, Barthélémy Lougarre, Fabrice Bony, Gaël et Erwan.
Chorale : Troisième système, chef de chœur Xavier Mathe
Fond sonore (prises de son diverses et montage) avec l’aimable autorisation de la chorale « Troisième système » : Carl Hurtin
Finalisation technique : François Donato pour éOle
Arrangements Carl Hurtin avec la collaboration de tous les musiciens.


 


L'élan des surfaces
Exposition "Pan",Lieu Commun,2008
Version 1



Lecture à la limite du chant et du slam. Elle décrit la déambulation passionnée d'un amoureux des grandes surfaces


Caddie's death




Performance réalisée à Lieu Commun, juin 2008.
Caddie et meuleuse amplifiés, deux guitares.
Je découpe un caddie avec une meuleuse. Des micros contact ont été fixés sur le caddie et sur la meuleuse. Une guitare est accordée au son de la meuleuse et l'autre guitare m'accompagne au chant lors du "refrain" lorsque je frappe sur le caddie avec la meuleuse. Je voulais un son sale, saturé, et retrouver avec le "refrain" quelque chose du blues traditionnel, lorsque le "pauvre homme" n'a plus que le chant pour se plaindre ou dire sa haine.






La criée



En résidence à Royan, j'ai demandé la collaboration de chorales pour crier du vocabulaire lié à l'ancienne activité du centre d'art, poissonnerie à quelques métres de la criée haut lieu de l'activité Royannaise. J'ai travaillé une bande son utilisant pour les rythmes des bruits enregistrés dans la criée et des archives de la criée au temps où les ventes de poisson se faisaient encore à la voix.


Accumulateur d'escalator, action



Je propose de récupérer l'énergie développée par le roulement continu des rampes d'escalator en plaçant contre la rampe une roue reliée à une dynamo et de stocker l'énergie électrique produite dans une batterie de voiture par exemple.



Eolienne de bord d'autoroute, action



Je propose de récupérer le déplacement d'air provoqué par la circulation des voitures et de le transformer en énergie électrique en posant des petites éoliennes sur le bord des autoroutes.
 

Lecture/performance sur l'UMPJ à Empalot, 2004.



Deux soirées de lectures ont eu lieu sur l'UMPJ, Unité Mobile de Parc et Jardin, installée à Empalot à l'automne 2004.
Sous forme d'invitation à partager cette scène, extension de "Entrez sans frapper" à l'extérieur de leur locaux, Victoria Klotz' artiste www.victoria-klotz.com, Amina Hafsi, habitante du quartier, Barthélémy Lougarre, Simon Merrel et Fabrice Bonny, batteurs ont acceptés cette proposition.
Des problèmes techniques ont empéché une captation correcte des performances. Quelques extraits sont ici proposés.





Lecture de "Demain dès l'aube" de Jean Michel Espitalier d'après "Demain dès l'aube" de Victor Hugo




 

Performance réalisée lors de l’installation de la première Unité Mobile de Parc et Jardin à Empalot pour « Entrez sans Frapper », novembre 2004.
Invitée Amina Hafsi. Lors de cette lecture nous étions liés par des lunettes de bouche double. Amina Hafsi a lu "Ode" de Antar Ben Chaadad, et moi-même le Cantique des cantiques.







Lecture de "Ôde àla terre" de Jacques Audiberti accompagné aux percussions par Simon Merel et Barthélémy Lougarre 










Lecture de "Une aventure de Catwoman" de christophe Fiat, musique Carl Hurtin

Rencontres "Art Vocal/Art Contemporain"
Résidence à Cologne, dans le Gers,septembre 2006.

J'ai proposé de travailler avec les choristes se produisant deux semaines après la fin de ma résidence en jouant sur le spectaculaire de la lumière dans une église, lieu du concert.

« L’accessoire rouge »
 
Les choristes devaient être habillés de noir, la tenue rehaussée d’un accessoire rouge.
Ce terme d’ « accessoire rouge » m’a paru véritablement dionysiaque et j’ai cherché à l’augmenter.
J’ai choisi de remplacer cet accessoire par de la lumière rouge. Lumière qui vient de chaque choriste pour poser l’idée que la seule lumière spirituelle véritablement présente est la lumière produite par chacun, redonnant à chaque individu sa propre religiosité, hors de la religion qui n’est qu’objet de pouvoir et de manipulation. Les évènements produits deviennent une chorégraphie, le corps du choriste habituellement à l’abri de sa voix participe à une action commune, chœur visuel au service d’une idée qui fabrique une image.
 
Quatre compositions visuelles :
 
 
25 choristes d’Ardizas entrent et se placent dans le noir portant de luminions qui constituent un texte : « Le silence est un chant inouï »  





45 choristes de Toulouse portent des lampes frontales rouges et chantent dans le noir, accentuant la beauté vocale du chœur.





45 choristes de Köln portent des lampes frontales et entrent dans la lumière avec un objet « porte voix ». La lumière s’éteint, ils placent leur porte-voix sur la lampe frontale et sur le principe du vitrail, un texte se forme : « Les idées sont des chants, et puis il y a les cris… », paraphrase d’une expression de Gilles Deleuze. 2 mn. Ils éteignent leurs lampes frontales et la lumière se rallume.



Lecture pour lunette de bouche



Première lecture contrainte avec des lunettes de bouche sensées surpoétiser les paroles dites avec cet harnachement.
Avec Carolle Douillard http://carole-douillard.com, à IpsoFacto, Nantes